RIVERVIEW, N.-B. - La Commission d'épuration des eaux usées du Grand Moncton (CÉEUGM) est heureuse d'annoncer la nomination de Michael Asplet au poste de directeur financier et administratif.
M. Asplet a intégré la CÉEUGM en juillet en tant que conseiller financier et a joué un rôle essentiel dans l'élaboration du budget 2014 et du plan stratégique 2014-2018 de la Commission. Pendant cette période, il a également participé à la sélection et à la mise en œuvre d'un nouveau progiciel de comptabilité ainsi que d'un contrat relatif au soutien informatique.
« Cette nomination est une étape cruciale du renforcement des services financiers et comptables de la CÉEUGM au moment où nous nous préparons à faire un investissement en capital très important qui nous permettra de nous conformer aux nouveaux règlements fédéraux » a indiqué Bernard LeBlanc, directeur général de la CÉEUGM.
Originaire de la Nouvelle-Zélande, M. Asplet, ainsi que son épouse Josée (originaire de Moncton) et leur fille Madison se sont récemment installés dans la région du Grand Moncton; ils étaient auparavant en Australie. M. Asplet est comptable agréé en Australie et en Nouvelle-Zélande et fait actuellement les démarches nécessaires à l'obtention d'une équivalence au Canada.La Commission a récemment approuvé son budget 2014, lequel a été envoyé aux trois municipalités du Grand Moncton et au ministre provincial de l'Environnement et des Gouvernements locaux. L'un des principaux éléments de ce budget est le lancement d'une demande de propositions (DP) relative à la conception préalable et aux coûts d'un projet de la CÉEUGM lié à la construction d'une usine d'élimination des nutriments biologiques. Ce projet permettra non seulement à la Commission de se conformer aux nouveaux règlements fédéraux avant l'échéance 2020, mais également de rejeter des effluents d'une qualité supérieure à ce que préconise la loi.
L'étude de trois ans que Conestoga-Rovers & Associates vient de terminer pour le compte de la CÉEUGM (stratégie de traitement des eaux usées à long terme et durable - octobre 2013) a non seulement permis de conclure que la méthode de traitement proposée répondrait aux exigences législatives fixées pour 2020, mais plus important encore, permettrait également de produire des effluents d'une qualité supérieure à ce que stipulent ces exigences ainsi que de répondre à des problèmes qui n'ont pas encore été légiférés, comme l'azote et le phosphore. En outre, la CÉEUGM propose d'intégrer le traitement de ses effluents aux ultraviolets afin de réduire de manière significative les rejets d’E. coli dans la rivière Petitcodiac, bien qu'il ne s'agisse pas d'une exigence réglementaire. L'intention de la CÉEUGM est de déterminer les coûts d'un tel investissement ainsi que de collaborer avec tous les paliers de gouvernement pour veiller à ce que ce projet puisse se réaliser de manière économique au profit de tous les contribuables municipaux, grâce à la participation à un programme d'infrastructure financé conjointement par les gouvernements fédéral et provincial.
« La Commission est très heureuse d'être en mesure de faire évoluer son rôle et de pouvoir protéger encore plus l’environnement grâce à ses activités », a ajouté M. LeBlanc. « Aujourd'hui, nous faisons figure de chef de file dans la fabrication de certains des meilleurs composts au Canada, éliminant ainsi le besoin d'enfouir les sous-produits. En mettant en place un nouveau procédé de traitement biologique, nous visons à réduire encore plus l'impact environnemental des effluents ainsi qu'à éliminer la présence des E. coli. »La Commission d’épuration des eaux usées du Grand Moncton a été créée en 1983 pour répondre aux besoins de collecte et de traitement des eaux usées de Dieppe, Moncton et Riverview. Elle a depuis mis en place un réseau de collecte de 30 km et une station d'épuration afin de pouvoir remplir son mandat. La Commission est également devenue un chef de file dans le recyclage des biosolides grâce à la production de compost de type « AA » (la meilleure qualité actuellement atteinte au Canada), évitant ainsi tout rejet dans les sites d'enfouissement. Elle s'apprête à moderniser ses installations afin de pouvoir améliorer le procédé de traitement secondaire des eaux usées, ce qui lui permettra de répondre, d'ici la date d'échéance de 2020, aux règlements obligatoires que le gouvernement fédéral a récemment adoptés.
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Bernard LeBlanc
Directeur général
Commission d'épuration des eaux usées du Grand Moncton
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